Il y a un peu plus de deux mois, une réunion ayant pour objet de tracer les grandes lignes du futur plan de circulation de la ville d’Aïn El Hammam s’est déroulée au niveau de l’APC de la localité. Tous les services concernés par la question étaient conviés à en débattre.
La Commission, au bout de plus de deux heures de discussion, a fini par cerner les problèmes qui entravent la circulation automobile et des personnes dans la ville.
Concernant le premier volet, c’est-à-dire le mouvement des automobilistes, la commission a identifié les carrefours nécessitant une réorganisation, de même que les causes qui gênent le déplacement des voitures.
Par la suite, des solutions à même de désengorger les rues et permettre une meilleure fluidité du trafic ont été proposées et adoptées.
Ainsi, à la rue Bounouar-M’hana, une rue à double sens et très étroite devrait être interdite au stationnement sur les deux côtés.
Accusés de tous les maux, les fourgons de transport de voyageurs ont été au centre des débats, vu qu’ils constituent de part leur nombre, une partie non négligeable du parc roulant de Aïn El Hammam qui reçoit aussi les véhicules de plusieurs communes limitrophes.
Par ailleurs, le goulot d’étranglement que représente la rue Colonel Amirouche au niveau de l’arrêt des fourgons desservant l’axe Menguellet et l’hôpital devrait, lui aussi, subir des aménagements qui consisteraient en l’interdiction de stationnement allant de la tête de la station jusqu’à la rue des cordonniers.
Par la suite, les présents ont évoqué l’épineux problème des trottoirs encombrés par l’étalage de marchandises de toutes sortes.
Ne pouvant y circuler aisément, les piétons se rabattent naturellement sur la chaussée qu’ils encombrent à leur tour.
Cependant, depuis ladite réunion, aucun changement n’est apparu. Les décisions sont restées du domaine des vœux pieux. La démarche initiée par l’APC est des plus louables. Qu’attend-on pour appliquer ces décisions que tout le monde apprécierait ? Pourtant, à voir la composante de la commission réunissant tous les services concernés et même un directeur d’auto-école, on pensait que grâce au plan de circulation qu’elle allait concocter, les embouteillages ne seraient plus qu’un mauvais souvenir à Michelet. En attendant, l’anarchie continue de s’installer.
Nacer B.
