l Depuis quelques mois, d’aucuns auront remarqué que les activités commerciales informelles proliférent ça et là à la faveur d’une conjoncture favorable et tous ces jeunes ne veulent pas rater cette aubaine. L’absence de contrôle des services concernés de l’Etat, l’extrême “souplesse” des services de répression des fraudes font que cette activité tend à se généraliser entraînant du coup une forme d’agression sur l’espace public déjà fortement malmené par le béton et les constructions anarchiques. Aujourd’hui, les trottoirs sont constamment squattés par les propriétaires de boutiques qui eux aussi y proposent leurs marchandises. Si l’on continue encore à fermer les yeux, l’on ne tardera pas à voir le nombre de ces commerces se multiplier. Dans une certaine mesure, ce commerce informel pourrait être autorisé dans un espace adéquat où l’on ne gênerait pas les piétons parfois obligés d’empiéter sur la chaussée. En tout cas, il est temps de mettre un terme à cette forme illégale d’activité aux conséquences doublement néfastes.
Sid Ali Djanane
