Affectée par la somme d’hostilités qu’elle suscite, la fraction du mouvement des archs, en pourparlers avec le gouvernement, a convoqué hier à Bgayet une conférence de presse en son siège sis à la maison de la culture.“Nos adversaires sont un conglomérat mégalomane, sous-traitants des barons de la drogue et de la prostitution, agités par certains partis politiques”, estime Bezza Benmasour, un des membres du panel des négociateurs.Il estime, en outre, que les actions engagées par ces adversaires, à l’occasion du 20 avril, se sont soldées par l’échec. Il excepte de ce bilan le FFS avec cependant une “circonstance atténuante” : “Ce sont des fonctionnaires (allusion aux “indus-élus” venus défendre leur pain, c’est normal qu’ils soient nombreux”.Pour lui, la tendance qu’il représente n’est pas tenue par un impératif de mobilisation. “Nous sommes en phase de dialogue et il est mal venu de notre part, de faire parler la rue”.Et à ceux des confrères qui ont la “comprenette” lente un petit dessin “Nos actions étaient symboliques.” “On ne peut pas demander aux gens d’aller travailler (allusion à la non-introduction d’un appel à la grève, ndlr bis) et les attendre au meeting de 10h du matin”. A bon entendeur.
M. B.