6 ans après le séisme, la galère continue pour les sinistrés

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l Il y a 6 ans, soit le 10 novembre 2000 aux environs de 21 h, un violent séisme d’une magnitude de 5, 4 sur l’échelle de Richter, frappa la région d’Ath Aidel. Le versant Est de la montagne d’Achtoug composé du territoire de la commune de Beni Maouche et d’une partie de ceux des communes de Bouhamza et d’Amalou était le plus ébranlé de par la proximité du lieu de l’épicentre localisé à la limite géographique avec la commune de Beni Ourtilane relevant de la wilaya de Sétif. Cette catastrophe naturelle qui de mémoire d’homme ne s’était jamais produite auparavant dans cette région jugée certes à moyenne sismique. Même si l’on ne déplore aucune perte humaine, elle a endommagé la majorité des habitations, notamment l’anciens bâti qui a bien ressenti le coup et faisant par là même les milliers de sinistrés qui se trouvaient du jour au lendemain SDF. Ces populations pour le moins que l’on puisse dire qui menaient déjà une vie difficile a supporter induite par un chômage endémique frappant l’ensemble des personnes en âge de travailler. Six longues années après, elles n’ont pas encore vues le bout du tunnel. Les pouvoirs publics continuent à faire la sourde oreille en s’obstinant à la ignorer leurs déboires. Les sinistrés ne demandent pas plus que le bénéfice de la 2e tranche pour lancer les travaux de finition des logements construits par l’état et pour eux dans le cadre collectif ou plusieurs sites ont été créés à cet effet dans les villages touchés par le séisme. Les travaux afférents aux gros œuvres ont été achevés depuis des années et certains logements subissent déjà des dégradations. “Nous voudrions que le ministre des collectivités locales et celui de la solidarité fassent un tour chez nous pour voir les affres humiliantes que nous endurons depuis la survenance de ce tremblement de terre”, se révolte un laissé pour compte, bénéficiaire d’un logement rentrant dans le cadre collectif, qui nous a montré son nouveau logis, habité sans crépissage, ni carrelage et encore moins de sanitaires. En effet, ceux qui ont une petite rente, pressé par le temps, ont habité des logements qu’ils ont fini eux-même.

D’autres, sans ou avec de maigres ressources qui ne leur permettaient même pas à subvenir aux besoins de leurs familles attendent depuis des lustres impatiemment un geste fort et salutaire de l’Etat. “Qu’il nous dise ce que l’on peut construire avec

300 000,00 DA”, renchérit un autre bénéficiaire.

L. Beddar

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