Le lycée polyvalent se dégrade

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Le lycée polyvalent d’Aomar a ouvert ses portes en 1996 pour accueillir les élèves admis en 1eAS. A l’époque, seul un bloc avait été réceptionné tandis que les deux autres étaient encore en chantier. Cependant, depuis cette date, le lycée n’a pas fait état de travaux de réfection et de rénovation.

La peinture extérieure et intérieure démontre son usure. Les murs extérieurs sont lézardés et présentent des trous, vu que des couches de ciment sont enlevées. L’eau de pluie pénètre dans les salles de cours par les grandes fenêtres, cause des fissures et fait tomber des couches de plâtre.

Les élèves poursuivent les cours les pieds dans des flaques d’eau. Les fenêtres de 3,50 m sur 3 m présentent un danger permanent. Elles risquent de tomber pour les raisons suivantes : d’abord pour leur grandeur et mal fixées aux murs, puis par l’eau qui pénètre par les joints et qui occasionne des dégradations aux murs et enfin par leurs vibrations lors d’un vent violent. C’est ainsi qu’un responsable nous a signalé le cas d’une fenêtre qui s’est détachée et s’est écroulée dans la classe. L’incident s’est produit pendant la nuit. Les vitres se brisent à chaque ouverture ou fermeture car le bois est “gonflé” pas l’absorption de l’eau de pluie, ce qui a entraîné une déformation des cadres des fenêtres d’aération d’une dimension de 1,05 m sur 0,50 m. Le terrain de jeu présente un risque pour les élèves, sa plate-forme est dans un état qui ne permet pas la pratique du sport. Le glissement de terrain a causé des fissures et des bosses à la plate-forme de l’aire de jeu. Actuellement, les élèves pratiquent l’EPS dans la cour du lycée. Signalons que la cour est en bitume. Le chauffage ne fonctionne pas malgré son branchement au gaz de ville pour indisponibilité des brûleurs. entreprise qui en a la charge ne les a pas installés alors qu’elle devait mettre en service ce chauffage, voire l’essai, pendant les vacances d’été pour éviter la perturbation des cours. Or, rien n’a été entrepris à ce jour. Les services concernés, en particulier la DLEP-Bouira, doivent saisir l’entreprise afin de procéder à l’installation des brûleurs sinon les élèves ne se chaufferont pas quand l’hiver s’installera.

A. Bouzaïdi

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