l La coopérative immobilière Ifri composée d’enseignants, mène un combat presque seule depuis une dizaine d’années en usant de tous les moyens légaux pour accéder à un logement décent.
Deux quinquennats plus tard et une pléthore de vaines requêtes, les coopérateurs n’ont pas pu poser une seule pierre à leur édifice rêvé !
De promesses en désillusions, les adhérents se rendent à l’amère évidence que leur entreprise est toujours au point mort, horripilés qu’ils sont, à l’idée d’être roulés dans la farine par ceux-là même dont la mission est de les aider à mener leur projet à terme.
En effet, que d’audiences sans lendemains, de décisions de justice non exécutées et de requêtes sans suite. La dernière en date remonte à la semaine dernière. Les coopérateurs reviennent à la charge pour solliciter une nouvelle fois l’intervention du wali auprès de l’APC d’Ouzellaguen qui refuse, selon leurs dires, de leur accorder le permis de construire, passant outre deux délibérations des tribunaux en leur faveur.
“L’APC, écrivent-ils, est entre les griffes d’un groupe de pression (super citoyens) se trouvant dans la périphérie et dans les rouages de l’assemblée communale, agissant pour nous empêcher de faire aboutir le projet de construction de nos logements”.
“Ces jours-ci, un fait nouveau est apparu : l’APC d’Ouzellaguen a procédé à la violation de notre propriété en détruisant le mur d’enceinte du terrain, au mépris de la loi”, interpellent-ils le wali du plus profond de leur désespoir. A écouter ces infortunés enseignants, on en viendrait presque à se demander si leur péché véniel n’est pas d’avoir emprunté la voie de la légalité pour acquérir un logis quand des quidams arrivent à en décrocher un en un rien de temps en usant de moyens peu recommandables.
Nacer Maouche
