La moitié des exposants sont Marocains

Partager

Outre les objectifs fixés par cet évènement, à savoir, redynamiser les échanges commerciaux intra OCI et renforcer le dialogue entre opérateurs économiques de la région, la mission principale que s’est assignée la filiale de l’Organisation à travers ce salon, soit le Centre islamique pour le développement du Commerce (CIDC), serait de faire en quelque sorte pression sur les autorités algériennes et marocaines pour l’ouverture des frontières.L’Organisation du congrès islamique qui regroupe 57 pays dont l’Algérie a organisé son premier salon spécialisé sur l’agroalimentaire à Alger du 18 au 20 avril à la Safex d’Alger en collaboration avec le ministère du Commerce. Une rencontre de professionnels et d’hommes d’affaires du secteur, ayant rassemblé plus 50 exposants de différents pays dont la moitié est venue du Maroc qui n’a pas eu un grand nombre de visiteurs faute de médiatisation qui n’a pas du tout suivie. Outre les objectifs fixés par cet évènement, à savoir, redynamiser les échanges commerciaux intra OCI, renforcer le dialogue entre opérateurs économiques de la région, identifier les possibilités de partenariat et des investissements intra OCI ainsi que réactiver la participation de l’Algérie aux activités importantes que tient l’organisme, la mission principale que s’est assignée la filiale de l’OCI à travers ce salon, soit le Centre islamique pour le développement du Commerce (CIDC), serait de faire en quelque sorte pression sur les autorités algériennes et marocaines pour l’ouverture des frontières « On regrette vraiment qu’un évènement de cette taille soit passé sous silence mais ce n’est que le début en Algérie. Nous restons confiants vis-à-vis de la volonté des pouvoirs publics à rétablir les liens avec le Maroc » a déclaré M. Rahmouni, un des responsables de l’OCI qui n’a pas hésité de nous révéler que « le but recherché de ce salon est de rapprocher les opérateurs économiques des opérateurs algériens car il faut qu’il y ait une poussée de la base qui est le secteur privé pour agir sur le politique ». Selon les responsables du CIDC, l’intégration régionale n’est plus un choix de nos jours, c’est une obligation.La région des pays de l’OCI doit développer son économie notamment le secteur agroalimentaire à travers des échanges commerciaux à l’intérieur même de ce bloc dont l’importance en terme de superficie et du nombre de pays qu’il englobe, il se veut le deuxième après l’Union européenne. L’organisation de ce salon est venue en réponse aux défis de la mondialisation imposant une mise à niveau tous azimuts de la filière agroalimentaire pour de nombreux pays islamiques dont l’objectif d’asseoir leur compétitivité pour maintenir et développer leurs parts de marché.Pour la plupart des pays membres de l’OCI, le secteur agroalimentaire offre des potentialités de développement intégré et de valorisation des richesses agricoles et halieutiques. Néanmoins, au moment où certains Etats membres enregistrent des excédents de production qu’ils écoulent sur les marchés extérieurs d’autres pays telle l’Algérie qui sont importateurs nets des mêmes produits. Créer des synergies et rapprocher davantage les opérateurs des Etats membres aussi bien en ce qui concerne les échanges que l’identification de projets de partenariat sont autant de missions que se fixent l’OCI à travers l’organisation de ce type de rencontre dans différents pays de la région.Prévue pour le mois de décembre dernier, la première édition n’a pu se tenir en raison de la fragilité des relations politiques algéro-marocaines. La tenue du sommet arabe en mars dernier aidant, l’évènement a pu se concrétiser en dépit de l’absence des médias.

Sabrina Bouras

Partager