Ainsi, la commune de Boghni, chef-lieu de daïra de surcroît, n’aura pas dans l’immédiat une telle structure. Tant mieux pour les habitants de Ouacifs où ce projet connaît une très grande avancée. Il faut dire que les autorités locales ont sauté sur l’occasion pour accueillir cette infrastructure, cela en facilitant son lancement par l’octroi d’un terrain situé au chef-lieu de la commune. A l’opposé, à Boghni, toutes les tentatives effectuées pour trouver un terrain d’entente avec le propriétaire du terrain choisi à cet effet, ont subi des échecs, ce qui a engendré l’annulation pure et simple du projet en question en faveur de la daïra de Boghni.
De ce fait, c’est toute une population qui se retrouve sanctionnée à cause des problèmes récurrents du foncier et qui constitue au fil du temps véritable casse-tête pour les Autorités locales, lesquelles font tout leur possible pour régler certaines situations litigieuses à l’origine de blocages, notamment des opérations de construction de logements. Tout compte fait, pour ce qui est de la Protection civile, son absence à Boghni est ressentie plus que jamais par les citoyens de la ville : plusieurs fois, si ce n’était l’intervention de ces mêmes citoyens, des catastrophes auraient pu survenir dans les cas de départs d’incendies, de fuites de gaz… D’autant plus que les unités des Ouadhias et de Draâ El Mizan accusent souvent du retard pour intervenir, sans parler des feux de forêts en période estivale.
M. Haddadi
