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Les dealers de psychotropes pullulent

l La vente de psychotropes par des dealers va bon train ces jours-ci à Azazga sans qu’aucune réaction des autorités ne soit enregistrée pour endiguer ce dangereux phénomène qui tend à gagner en ampleur. Les dealers écoulent leurs marchandises à partir de 15h00, dans des lieux bien précis, comme la rue des Moudjahidine tout près du lieudit quatre chemin, et ce au grand jour, mais aussi dans le jardin public d’Azazga. Les victimes de ses marchands de la mort sont généralement des jeunes en mal d’existence et qui n’ont pas les moyens d’acquérir des drogues dures. Les psychotropes se vendent par unité et vont des stimulants jusqu’aux hallucinogènes en passant par les tranquillisants.

Cambriolages

l Des voleurs se sont introduits samedi, dans la soirée dans la demeure d’une famille à Azazga-centre, heureusement sans qu’ils puissent réaliser leur dessein puisqu’ils ont été surpris par l’un des membres de cette famille qui a vite fait d’alerter les voisins qui ont pu mettre la main in extremis sur les voleurs qui seraient des jeunes originaires de Tifrit. Par ailleurs, dans la matinée de la même journée, au marché couvert d’Azazga un commerçant n’a pas eu la même chance, puisqu’il s’est fait délester de près de 20 000 DA qui se sont volatilisés de sa caisse suite à un moment d’inattention.

Un jeune se fait sauvagement tabassé

l Les rues d’Azazga ne sont plus ce qu’elles étaient autrefois : un lieu sécurisé où les familles peuvent flâner à volonté même à des heures tardives de la journée. Un jeune homme de 28 ans s’est fait violemment tabassé après s’être garé avec son véhicule tout près de la cafétéria Ouzaïd par quatre jeunes de forte corpulence, originaire d’Ifigha. Le jeune malheureux s’est d’abord fait provoquer par de multiples insultes pour se faire ensuite aspergé par une bombe lacrymogène. Aveuglé et mis à terre, il s’est fait ensuite sauvagement roué de coups sous le regard impuissant des rares personnes qui ont assisté à la scène, visiblement effrayées par la bombe que brandissait l’un des assaillants. Hospitalisé, la victime s’en sort avec un nez fracturé, un œil tuméfié et plusieurs hématomes sur le corps. “J’ai porté plainte contre mes agresseurs et je compte bien leur faire payer les frais de mes soins médicaux”, affirme le jeune homme visiblement choqué et traumatisé par l’agression sauvage dont il a été victime.

B. Amirat

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