Les représentants de la mutualité agricole, de la DSA et de l’OAIC ont rencontré, samedi dernier à Amizour, les agriculteurs de cette localité à l’occasion du lancement de la campagne de semence céréalière surtout dans cette région connue pour ses terres fertiles à ce genre d’agriculture.
La rencontre était une aubaine pour les représentants de ces différents organismes. Cela leur a permis de sensibiliser et rappeler aux agriculteurs la gamme de services que propose l’Etat en guise de soutiens afin de vulgariser l’agriculture. En matière d’assurance, le représentant de la mutualité agricole a fait le point sur les avantages offerts par son organisme assureur pour mettre en exergue certains d’entre eux.
A titre d’exemple, l’orateur avance le taux de 40% de remise au profit des assurés dont les matières céréalières sont détruites par la grêle ou les feux, ainsi que la possibilité de rééchelonnement des dettes contractées. Quant au représentant de l’OAIC, qui s’est spécialisé dans la livraison et le suivi de la semence, il a expliqué aux agriculteurs présents la nécessité d’utiliser exclusivement le produit certifié et d’éviter la semence du marché.
L’orateur assure les semenciers ayant déposé des dossiers que l’Etat ne résinera sur aucun effort pour leur venir en aide par une disponibilité d’offrir de la graine, des engrais et des produits de traitement des cultures. Les conseillers agricoles, qui craignent que la saison soit compromise si les terres ne sont pas arrosées d’ici la fin du mois, ont mis en relief aussi la nécessité de procéder à l’irrigation d’appoint afin d’éviter la sécheresse des mois d’avril et mai et qui peut être à l’origine du phénomène d’échaudage, une anomalie caractérisée par l’atrophie de la graine, donc indice d’une récolte ratée.
Nadir Touati