l Les résultats de la deuxième journée du championnat de promotion honneur de Béjaïa de football, disputée le week-end dernier, méritent toute notre attention, d’où le besoin de s’y attarder.
En effet, sur les six rencontres de la journée, il n’y avait que la JS Lota de Souk El Tenine qui s’est imposée “at home”, contrairement aux équipes qu’on a donné pourtant comme favorites, à l’image de l’AS Oued Ghir qui, après un début fracassant où elle avait pourtant atomisé l’US Toudja chez elle (4-0), a fini par laisser des plumes sur son fief contre l’O Feraoun (1-2).
Ce dernier, qui avait pourtant fait naufrage chez lui lors de la première journée, a donc déjoué tous les pronostics, de quoi dérouter les plus avertis des amateurs de ce championnat.
Un championnat qui ne tient le plus souvent que grâce à la volonté des uns et à l’amour que lui vouent d’autres pour la pratique du sport-roi, d’où alors l’nstabilité chronique dans laquelle se débat cette discipline chez nos clubs de wilaya.
Ces derniers, et en plus du problème d’ordre infrastructurel qui se pose avec acuité, sont le plus souvent, si ce n’est de manière constante, confrontés à l’asphyxie financière.
Ne survivant que grâce aux maigres subventions étatiques qui servent dans une large part à s’acquitter des droits d’engagements et à l’achat d’équipements sportifs, ces clubs suffocants ont du mal, alors, à se prendre en charge et à se trouver des sources de financement ; les sponsors se tournent le plus souvent vers des clubs plus “attirants”.
Cette situation fait que ces clubs végètent toujours dans les mêmes problèmes et ne sont là que pour de la figuration. Pourtant, la pâte existe bel et bien en leur sein et tout effort de développement de cette discipline doit passer par la base. Et la base, c’est celle-là même.
B. Ouari