Les semeurs de mort

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Les tracteurs agricoles, aussi paradoxal que cela puisse paraître, sont beaucoup plus présents sur les routes, autoroutes et dans les villes que dans les champs, lieux pour lesquels normalement ils sont destinés.

En effet, ces engins de la mort, circulant de jour comme de nuit, sillonnent nos cités avec leurs remorques, généralement dépourvues de signalisations.

A l’heure ou les autorités compétentes parlent de l’instauration d’un nouveau code de la route, ces tracteurs agricoles demeurent un danger permanent et sont la cause de plusieurs accidents mortels de la circulation. Les uns transportent du sable, les autres des matériaux de construction, et d’autres encore transportent même des personnes.

En revanche, il est très rare de voir ces engins chargés de produits ou matériels agricoles, leur présence et circulation parmi les véhicules est un véritable danger public, lorsque l’on sait en plus que la plupart de leurs conducteurs ne possèdent pas de permis de conduire. Ces “tortues” qui provoquent plus de 20% des accidents de la circulation doivent être bannies de la route, en leur appliquant tout simplement la loi.

Il y a une semaine sur la route menant vers Azazga, une catastrophe a pu être évitée de justesse. Un camion de gros tonnage a percuté un tracteur agricole de plein fouet quand ce dernier chargé de sable et sans feux de signalisation a voulu quitter un terre-plein pour rejoindre la grande route.

Les exemples de ce genre ne manquent pas. Ces tracteurs pénètrent carrément dans les cités de jour comme de nuit. Ils sont devenus un moyen de locomotion remplaçant ainsi les véhicules urbains et les transports de marchandises. Dans les pays civilisés, nous dira un citoyen, ce genre d’engins ne sont non seulement pas autorisés à circuler sur les routes, mais sont en plus soumis à une autorisation de la municipalité pour traverser une quelconque route pour aller d’un champ à un autre. Alors pour diminuer, voire freiner un tant soit peu la mortalité routière et réduire le nombre de handicapés, les responsables concernés sont interpellés pour interdire définitivement ce genre d’engins sur les routes à grande circulation.

S. K. S.

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