En collaboration avec le Centre international de la recherche agronomique dans les zones arides (ICARDA), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a tenu à organiser, hier, à Alger une réunion régionale technique de coordination du projet Mashreq-Maghreb III sous le générique « Développement durable des moyens d’existence des communautés agropastorales des régions à faible pluviométrie »
Ont pris part aux travaux de cette rencontre, outre les responsables et experts de l’INRA et de l’ICARDA, des représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) venus d’Irak, Liban, Jordanie, Maroc, Tunisie, Libye et de Syrie. Le projet en question est un programme de recherche s’adressant aux régions à faible pluviométrie en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord. L’objectif assigné à celui-ci est d’améliorer particulièrement les conditions de vie de la communauté agropastorale dans les zones semi-arides. Lancé en 1995, ledit projet est actuellement dans sa 3e phase. S’agissant de l’Algérie, les deux premières étapes ont été exécutées à Souk-Ahras et à Tébessa alors que la 3e étape, s’étalant entre 2006 et 2008, est réalisée à Djelfa. Ce programme s’emploie à la mise en place d’une expérience pilote de développement local dans le but de permettre une mobilisation des initiatives locales dans la commune agropastorale de Bouiret Lahdab (Djelfa).
L’expérience engrangée pourrait trouver d’autres terrains d’application dans d’autres communautés. Selon Mohammed El Mourid, coordinateur régional de l’ICARDA en Afrique du Nord, un autre projet de recherche dans les zones montagneuses, financé par la Suisse à travers le FIDA, sera lancé dans la localité de Ighil-Ali dans la wilaya de Béjaïa. Par ailleurs, dans une déclaration à la presse, M. El Mourid a souligné que les pouvoirs publics ont besoin d’informations scientifiques pour pouvoir prendre les mesures nécessaires. « Notre travail est axé sur des projets de recherche de développement, mais c’est aux décideurs politiques de généraliser ces prototypes », a-t-il expliqué et d’ajouter qu’“il faut donner la priorité aux zones semi-arides et se rapprocher des populations agropastorales. » Parmi les résultats espérés, il est attendu une augmentation des revenus et la croissance des investissements pour le développement des régions à faible pluviométrie.
Hocine Lamriben
