Les observateurs sont unanimes à dire que le judo est la discipline la plus pourvoyeuse pour la commune des Ouadhias en matière de champions et cadres formés, car par un passé récent, les judokas d’Iwalyerie n’ont cessé de monter sur le podium lors des compétitions régionales et nationales.
Cet essor n’a partout pas trouvé grâce aux yeux des responsables locaux qui, par manque de moyens (parfois), font la sourde oreille. Cependant au moment où l’équipe dirigeante du JCO s’attelle à faire les dernières retouches pour garantir une bonne participation au Tournoi international de Bretagne (France) qui débutera le 13 décembre prochain, voilà qu’un fait que le président du JCO qualifie de “gravissime” vient perturber la dynamique et la stabilité tant recherchées par la famille du judo à Ouadhias.
En effet, les athlètes du JCO scolarisés (e) au lycée sportif de Draria, tous des champions d’Algérie dans leurs catégories, ont été victimes d’un “véritable harcèlement” selon les propos de Mourad Moukah président du JCO.
Un harcèlement que le jeune président met sur le dos d’un entraîneur d’un club algérois “venu au lycée sportif pour exercer un chantage sur nos athlètes afin de les récupérer pour se servir uniquement d’eux dans une manœuvre diabolique qui a pour finalité de dépouiller les écoles de formation de ces valeurs sûres”, M. Moukah, enchaînera dans une déclaration à la Dépêche de Kabylie “une athlète de notre club m’a appelé pour me faire part de pressions exercées sur elle par un entraîneur algérois qui n’a pas hésité, en constatant son patent échec, de la suivre, sur son chemin, il n’a pas hésité à proférer menaces et autres propos obscènes”.
Il faut dire que c’est là un véritable problème qui s’ajoute à la très longue liste auxquelles les clubs formateurs font face car combien de fois l’on a constaté les transferts d’athlètes vers des clubs huppés qui leur promettent monts et merveilles, des promesses non tenues, à en croire les propos de M. Moukah. Ce dernier dénonce ces chantages et met en garde “ces voleurs de talents avec pour toute volonté de ruiner le judo dans la région.
Je précise que nous avons envoyé des champions pour les former au profit de l’équipe nationale et non pas pour les équipes algéroises qui feront mieux de faire un travail à la barre au lieu de nous guetter pour cueillir avant terme le fruit de notre travail”, dira en substance
M. Moukah. Ainsi le président du judo invite les responsables de la Fédération à réglementer le mouvement des athlètes dans les clubs pour garantir les intérêts des écoles de formation et éviter à ces derniers la déperdition d’athlètes.