Jamais je n’ai imaginé que je serai appelé à assurer une telle responsabilité. Ce n’est pas de gaieté de cœur que je remplace mon ami, feu Aissat Rabah. Le destin tragique nous a imposé à nous tous cette terrible épreuve.
Par devoir à la mémoire du défunt, l’homme, l’éducateur, le sage et militant infatigable de la démocratie qui avait su par sa sagesse garantir une stabilité assurant ainsi le bon fonctionnement de cette institution, j’agirai avec tous, sans exclusion aucune pour assurer cette continuité et faire ainsi honneur à notre camarade. M. le wali, honorable assemblée, chers camarades, j’engagerai toute ma force et mon énergie pour assurer le développement de notre wilaya.
Sans mensonge, sans hypocrisie, je m’affirme en tant que politique. Pour moi, la politique est le moyen pacifique, moderne qui permet de régler les conflits qui naissent dans toutes les sociétés et qui sont dans l’ordre naturel des choses. Je suis là par la force de la loi et la volonté de mes camarades élus, électeurs.
Je suis celui qui fait ce qu’il dit et qui dit ce qu’il fait. Encore une fois, je ne ménagerai ni ma force ni mon énergie pour dénoncer tout ce qui va à l’encontre de l’intérêt de notre région. Je crois en la vertu du dialogue, en la richesse de la différence et en la diversité. J’ai horreur de la pensée unique. Par devoir d’honnêteté, je ne peux ne pas souligner le début très difficile de ce mandat entamé un certain 10 octobre 2002 au moment où des hommes et des femmes de cette région, dans les conditions que tout un chacun sait, ont assumé leur responsabilité pour que cette région ne sombre pas dans le chaos. Parmi ces hommes, figurait le défunt président Aissat Rabah. Aujourd’hui, nous sommes là pour assurer la fin de ce mandat ô combien tumultueux et douloureux. Ainsi, je remercie toutes celles et ceux qui m’ont permis de reprendre ce mandat par devoir, car nous n’avons jamais été de la graine des charognards.
Monsieur Kecili Smaïl