C’est aujourd’hui que seront traduits devant le juge, les quatre personnes de Bouaklane ayant squatté des logements jusque-là inoccupés au niveau de la cité des 42-logements de M’chedallah. Ainsi, les autorités locales sont passées à la vitesse supérieure, et ce dans l’optique de « faire respecter les lois de la République et éviter que la violence ne s’érige en moyens de s’approprier les biens publics », disent certains responsables que nous avons rencontrés. Il y a lieu de rappeler que ces quatre citoyens ayant eu recours au squat des logements sont des demandeurs de logements ayant été chassés des demeures qu’ils occupaient auparavant en qualité de locataire chez un privé. Ce qui les a contraints, selon leurs déclarations, à avoir recours à ces habitations laissées à l’abandon depuis 1994, date de leur livraison..
D’ailleurs, l’un des » indus » occupants, le dénommé R.M, inspecteur principal des impôts de son état, et qui avait adressé une requête au wali de Bouira en date du 12/10/2006, relate ses mésaventures avec l’administration au sujet du logement pour écrire enfin « je sais que c’est pour ma patrie que j’ai travaillé pendant 25 ans, mais cette patrie doit-elle reconnaître au moins le 1/1000 de ce que j’ai offert au Trésor public, de ce que j’ai servi fidèlement, honorablement l’administration fiscale », pour demander l’intervention du premier magistrat de la wilaya afin d’intervenir et appuyer sa « demande de logement à caractère social au niveau de la cité des 42 Logements de Bouaklane- M’chedallah ».
L. Khaber
