L’UGTA plaide pour la réévaluation du dinar

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« Entre la période 2002 et 2005, les salaires ont augmenté de 2 %, selon les deux enquêtes menées par le ministère du Travail. Ceci dit nous ne pouvons pas augmenter plus les salaires tant qu’il n’y aura pas de réévaluation du dinar ». C’est ce qu’à déclaré hier, M. Badreddine, secrétaire national de l’UGTA lors de son intervention dans le cadre d’une table ronde consacrée à la question de la revalorisation des salaires, organisée au centre de presse El Moudjahid. cette rencontre a vu l’intervention du secrétaire national de l’UGTA Badreddine, du représentant du ministère du Travail et de la Sécurité sociale Ahmed Bourbia ainsi que Yaalaoui du secteur privé. D’emblée, la revalorisation des salaires, le SNMG, l’article 87 bis, le nouveau statut de la Fonction publique, l’augmentation des pensions des retraités, la non déclaration à la sécurité sociale des travailleurs du secteur privé, la création d’un véritable observatoire d’évaluation de niveau de vie des travailleurs et la réhabilitation de l’office nationale des statistiques, ont été autant de thèmes abordés entre les conférenciers et les intervenants qui sont dans la majorité des syndicalistes.

Lors de son intervention, Badreddine, a fait un tour d’horizon sur la question salariale et l’évaluation du SNMG depuis les années quatre vingt dix. A cet effet, il dira que les dernières augmentations des salaires « sont dues à une décision politique, car nous sommes dans une économie de marché là où on a assisté à la libéralisation des prix, c’est pourquoi nous considérons que les dernières augmentations restent insuffisantes pour les travailleurs comparativement au pouvoir d’achat », a t-il soutenu, toutefois réitérant la volonté de l’UGTA de n’avoir pas abandonné l’article 87 bis.

En outre, l’UGTA par le biais de son secrétaire national, M. Badreddine, qui a ajouté encore que « l’UGTA à formulé une proposition au ministre du Travail portant sur la nécessité de la réhabilitation de l’Office national des statistiques, et la création d’un observatoire d’évaluation du niveau de vie des travailleurs pour mieux organiser le monde du travail en Algérie ». Pour ce qui est du dossier des travailleurs compressés de l’ETUSA, actuellement dans leur 24e jour de grève de faim, l’orateur n’a pas voulu aborder la question.

M. Ahmed Bourbia, représentant du ministère Ttravail, quant à lui, a fait savoir qu’il y a une coordination entre la CNAS et l’inspection du travail a été crée en 2005, et qui elle seule est habilitée à recenser les travailleurs non déclarés à la sécurité sociale. il dira dans ce sens qu’il existe bel et bien un Observatoire national contre la pauvreté a qui « on confie avec l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) la mission d’évaluer le niveau de vie des travailleurs », a-t-il affirmé. S’interrogeant sue le sujet des augmentations des pensions des retraités, M. Bourbia a assuré que ce dossier a été pris en charge par le ministère du Travail.

R.D.

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