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Le marché hebdomadaire dépourvu de commodités

l En dépit des différentes doléances des locataires du marché hebdomadaire de M’chedallah à propos du manque de commodités au niveau de cet espace commercial, les conditions ne cessent de se dégrader. Les commerçants qui y exercent, au même titre que les citoyens qui s’y rendent pour faire leurs emplettes ne manquent pas d’être incommodés; surtout en cette période hivernale où la boue fait le ménage au niveau de ce souk. Un locataire, K. M en l’occurrence, ne nous a pas caché sa déception devant le laisser-aller des autorités locales qui, selon ses dires, n’ont pas bouger le petit doigt pour mettre de l’ordre. Sans toilettes publiques, sans fontaine d’eau et sans les autres aménagement nécessaires, ce marché s’apparente à un espace abandonné où s’amoncellent détritus et déchets de toutes sortes, d’autant que même le nettoyage ne se fait pas régulièrement. Le bitume qui, jadis, couvrait les espaces réservés à l’activité commerciale se trouve, au grand dam des usagers, dans un état de dégradation avancé au même titre que les clôtures qui sont tous simplement abandonnées aux aléas du temps. Cela sans compter le manque de l’éclairage public qui, en dépit de l’existence des lampadaires, la lumière fait toujours défaut. Notre interlocuteur ne manque pas de tirer la sonnette d’alarme quant aux conséquences qui risquent d’en découler. Il soulève, en outre, la question de l’insécurité qui y règne surtout que certains commerçants viennent même y passer la nuit. Une situation qui, le moins qu’on puisse dire, est préoccupante à plus d’un titre. Pour cela, ce locataire précise qu’il a toujours payé ses redevances, parfois même avant l’heure au moment où les autorités communales se mûrent dans l’inaction la plus totale devant cette énormité qui n’honore pas la municipalité. Ce qui lui fait dire que les responsables municipaux ne doivent pas perdre de vue cet état lamentable du marché, car en plus des désagrément que cela peut causer, les retombées risquent bien d’être fâcheuses au cas où cela perdure.

L. Khaber

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