Le marché hebdomadaire de la ville de Boghni, est un espace commercial incontournable dans toute le vallée sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Pour l’APC, il représente une source de financement importante du budget communal en drainant chaque année plus d’un milliard de recettes.
Et vu sa place dans l’échiquier économique de la région, ce marché, qui s’étend sur plusieurs hectares, a bénéficié d’un plan de restructuration afin de le moderniser.
En effet, après la décision prise de transférer le marché à bestiaux vers Ichiouache, une zone située à la périphérie de la ville, une autre opération a été entamée à l’intérieur du marché des fruits et légumes. Il s’agit de l’allée principale où se sont installés les nombreux marchands, lesquels, il y a une semaine, ont déménagé pour occuper provisoirement, à côté d’autres commerçants, un espace aménagé à cet effet. La libération des lieux a pour objectif de réaliser le large programme dont a bénéficié la commune, dans le cadre des projets destinés à doter les collectivités locales de locaux commerciaux au profit des jeunes.
En effet, tout au long de ce qui constitue la limite du marché dans sa partie jouxtant l’abattoir communal il est question de l’édification de plus d’une centaine de locaux qui serviront après leur achèvement à mieux organiser l’exercice de l’activité commerciale à Boghni. Car faut-il le signaler, ce marché connaît une certaine anarchie dans sa gestion depuis plusieurs années à cause des négligences constatées dans l’application des dispositions contenues dans le cahier des charges précédant la location du marché.
En plus de cela, il faut noter aussi que le terrain abritant ce marché n’a pas fait l’objet d’une opération de revêtement et d’aménagement en dépit des annonces faites par les exécutifs communaux qui se sont succédés à la tête de l’APC pour le réhabiliter.
Mais, faute d’une enveloppe assez conséquente pour prendre en charge le projet, rien n’a été entrepris à ce jour, quoique l’urgence s’impose ; d’autant plus que le constat de dégradation du site a été établi par les citoyens eux-même.
M. Haddadi