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Les raisons d’une délocalisation

Les faits remontent à la saison sportive 2004/2005, lors du match retour qui a opposé les Sidi-Aichois à l’US Oued Amizour au stade de l’amitié de Sidi Aich.

En effet, durant ce fameux match, le Soummam Sport de Sidi Aich menait au score par 3/0 avant que les amizourois ne remontent au score à 3/3.

Les supporters locaux, mécontents et furieux contre leur équipe pour s’être fait remontée au score, envahissent alors le terrain tabassant tout ceux qui se trouvaient sur leur chemin et même les dirigeants locaux n’ont pu échapper à la furia de leurs supporters. D’ailleurs, n’était l’intervention énergique de quelques dirigeants Sidi Aichois pour calmer les esprits, personne n’aurait su ou pu deviner où seraient arrivés les supporters locaux.

Depuis cet incident, les relations entre les deux équipes se détériorent de plus en plus, d’autant plus que les ex-comités des deux équipes n’ont rien fait pour enterrer la hâche de guerre née de ces tristes événements qui, il faut le dire, ont laissé bien des séquelles dans le monde sportif à Bejaia.

Les dirigeants Sidi Aichois, craignant une réaction de la part des supporters amizourois, ont demandé alors de délocaliser le match sur un terrain neutre.

D’ailleurs, lors de la saison sportive 2005/2006 les deux rencontres ont eu lieu en Aller/Retour à Benallouache de Bejaia et se sont soldées par une victoire de l’US Oued Amizour par 2/0 à l’aller et le match retour s’est achevé sur un score nul et vierge de 0/0.

Voilà ce qu’on appelle une chronologie d’un triste match de football qui pousse à chaque saison les dirigeants Sidi Aichois à demander que le match soit programmé sur un autre terrain quand il s’agit d’évoluer à Amizour.

Mercredi dernier, les membres du nouveau comité de l’US Oued Amizour ont été tous stupéfaits en apprenant que la rencontre qui devra les mettre aux prises avec l’actuel leader se jouera à Benallouache. Ils ont tout fait pour faire valoir leur droit qui consiste à jouer cette rencontre à domicile. “Cela ne veut pas dire que nous avons peur de perdre mais c’est pour dire que c’est une injustice de nous faire jouer sur un autre terrain que le nôtre. Apparemment, ce que les autres ont commis c’est à nous de le payer. Ce n’est pas normal du tout», nous dira en substance Zahir Bounif, le directeur technique de l’USOA.

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