l La privatisation de la Laiterie de Draâ-Ben-Khedda, Tizi-Ouzou, a provoqué un tollé général auprès de la section syndicale de cette entreprise, affiliée à l’UGTA.
Dans une déclaration rendue publique, les syndicalistes, au nom du collectif des travailleurs rejettent “dans le fond et dans la forme la manière d’agir des pouvoirs publics quant au bradage de notre entreprise”.
Pour les travailleurs, c’est la manière ainsi que l’acquéreur de l’entreprise qu’ils contestent “la célérité avec laquelle l’accord de principe a été donné au seul et unique repreneur “potentiel” (personne physique de surcroît), serait, selon les rédacteurs du document, en “contradiction du Code des marchés publics”.
Ils s’estiment également “victimes de la censure depuis le début de l’opération à ce jour”.
Ainsi, le syndicat lance “un appel pressant et solennel aux décideurs réels pour procéder à l’application de la convention collective de branche d’une part, et prévoir une indemnisation de départ, pour une raison ou une autre des travailleurs qui émettraient le souhait de cesser la relation du travail : cela avant toute négociation concernant cette cession”.
Néanmoins, les travailleurs de la Laiterie de Draâ-Ben-Khedda n’écartent pas le recours à des actions radicales si leurs revendications ne sont pas satisfaites. “Les travailleurs se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux que leur confère la loi, et se déclarent prêts à radicaliser leur mouvement à tout moment”.
M.A.T.
