La couverture sanitaire fait défaut dans plusieurs villages de la commune de Kherrata. L’exemple le plus édifiant en la matière est sans doute celui constaté à Djermouna où un seul infirmier assure la couverture sanitaire pour 12 000 habitants.
Ce dernier est chargé notamment de soigner les plaies, changer les pansements, ou encore faire des injections, auparavant, un médecin était affecté quand même pour assurer les consultations des malades mais dernièrement il a disparu, laissant seul l’infirmier.
Et depuis, aucun médecin n’a plus mis les pieds dans cette salle de soins, ce qui contraint les malades à se faire consulter auprès d’un généraliste privé installé juste à côté ou encore à se déplacer à la polyclinique centrale de Kherrata car même durant les week-ends et les jours fériés aucune permanence n’est assuré. L’autre point négatif à signaler est l’état lamentable de cette salle de soins car cette infrastructure qui s’étend sur une superficie de 850 m2 et dont la construction date des années 70, doit être tout simplement démolie et reconstruite, vu son état de délabrement avancé.
Il est pratiquement impossible de procéder à des réfections, d’autant plus que la bâtisse menace ruine.
Quelques habitants contactés nous ont affirmé qu’ils ont déjà sollicité les autorités locales, tout en suggérant d’emblée la construction d’un nouvelle infrastructure répondant aux normes requises en la matière.
Comme ils souhaitent vivement l’affectation d’un second infirmier et d’un médecin qui seront certainement d’un grand apport et allégeront sûrement les souffrances quotidiennes des malades.
Smaïl Chenouf
