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Les bénéficiaires des aides sociales lancent leurs projets

Après maintes tergiversations et autres hésitations, les bénéficiaires des aides à la construction ont fini par lancer leurs projets.

En effet, dans cette commune, ô combien déshéritée, les trois cent soixante personnes retenues dans ce programme destiné aux couches démunies, se sont heurtées à de multiples entraves : de l’établissement de l’acte de possession jusqu’au lancement des terrassements.

D’ailleurs, s’il y a bien des citoyens qui ont protesté pour que les mesures décidées à cet effet soient assouplies ce ne peut être que les citoyens de M’kira. Pour faire aboutir leurs doléances, ils ont désigné une délégation qui s’est même rendue auprès de l’Assemblée populaire nationale.

Au niveau local, ils ont tenu diverses réunions avec les autorités. Le chef de daïra de Tizi Ghennif a pris ce problème très au sérieux. Ce commis de l’Etat a été à l’écoute des citoyens et des solutions ont été trouvées.

Au jour d’aujourd’hui, il nous a déclaré : “Toute personne ayant une décision est invitée à démarrer ses travaux. La première tranche est versée dès que le bénéficiaire aura effectué les fouilles”, a ajouté par ailleurs le maire.

Il y a également la facilité que certains revendeurs de matériaux de construction ont accordé aux demandeurs. En d’autres termes, ils livrent d’abord les matériaux et ils ne percevront leur dû qu’une fois que la première tranche aura été versée au bénéficiaire. En tout cas, selon les échos que nous avons eu, c’est une opération qui serait en bonne voie. Avec ce programme, de nombreuses habitations datant de l’avant-guerre laisseront place à de nouveaux logements décents.

Dans cette région de M’kira, le problème épineux qui demeure en suspens en matière de résorption de l’habitat précaire est indubitablement celui relatif aux cités de regroupement de Tamdikt et Tighilt Bougueni.

Pourtant pour ces deux cas, combien de fois avons-nous entendu dire que le problème serait en voie de règlement.

“Le cas ne notre cité est complexe. Même la situation du terrain n’est pas encore régularisée”, nous a déclaré un citoyen de Tamdikt.

Amar Ouramdane

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