Le ministre de la participation et de la promotion de l’environnement, M. Abelhamid Temmar le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et le président de la confédération générale des entrepreneurs algériens, M.Yousfi, ont procédé, hier, en présence de l’ambassadeur de Suède à l’hôtel El Aurassi à l’ouverture officielle d’un séminaire sur le thème « Le renforcement du dialogue social et la capacité des partenaires sociaux autour de la gestion de la transition et de la privatisation. » Le rencontre entamée hier, se déroulera les 5 et 6 du mois en cours avec l’objectif de passer en revue l’expérience suédoise en matière de dialogue social et de privatisation. Le premier à intervenir, M.Temmar a souligné d’emblée, que l’économie algérienne est ouverte au marché mondial. Il en veut pour preuve les changements apportés à la totalité de la législation économique, l’accord d’association avec l’Organisation mondial du Commerce et l’existence d’un système douanier protégant l’économie de notre pays. Le représentant du gouvernement a tenu à rappeler que l’Algérie est le pays le plus industrialisé du Maghreb « Nous avons plus de 40 ans d’expérience » dira M. Temmar qui considère que le pacte économique et social pose le cadre d’un dialogue permanent entre le syndicat, le patronat et le gouvernement. « L’objectif de changement est la nécessité de préserver la production et la solidarité sociale » a-t-il estimé. Intervenant à son tour, M.Yousfi a indiqué que l’Etat doit assumera son rôle de régulateur, en déplorant le fait que le dialogue amorcé soit intervenu un peu en retard. Battant en brèche les propos du représentant des entrepreneurs algériens concernant le retard dans la conclusion dudit dialogue, le chef de la centrale syndicale a prétendu que le dialogue s’est construit doucement depuis 1991 : « Le pacte économique et social est un instrument de dialogue qui permet aux partenaires de s’entendre sur le consensus sur lequel ils vont travailler » a-t-il relevé avant d’ajouter que « l’Algérie est la troisième dans le monde à avoir paraphé un pacte avec une organisation patronale. ». S’agissant du désengagement de l’Etat de la scène économique comme exprimé par le ministre de la Participation et de la Promotion de l’Investissement, le locataire de la maison du Peuple a martelé que l’Etat ne se désengage pas de l’une de ses missions » Il peut se désengager de la gestion. La chose est différente » a-t-il précisé. Le SG de l’UGTA a affirmé être contre le fait que l’Algérie soit devenu un simple marché « Je ne suis pas d’accord sur le fait de laisser en jachère les produits nationaux.
Nous avons une industrie, elle est le gardien du développement économique » a-t-il noté avec beaucoup de conviction. Par ailleurs, M. Temmar a annoncé que son département compte préparer les assises de l’industrie avant la fin du mois en cours. « Un dossier très important pour accéder au marché international. » a-t-il conclu
Hocine Lamriben