Un créneau rentable mais…

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Si le livre scolaire reste la chasse gardée de l’Etat, après l’avoir soustrait aux privés, le livre préscolaire par contre, marché parallèle florissant oblige, connaît un essor considérable et constitue un créneau très rentable.

Il n’y a qu’à faire une virée dans les librairies et les bibliothèques scolaires pour avoir un aperçu de la réalité. En effet, des titres voient le jour en un clin d’œil dans les différentes matières et tous les niveaux d’enseignements, donnant à l’occasion aux apprenants, un terme nouveau qu’exige l’approche par compétences, de bien préparer leurs examens et mieux comprendre leurs cours. Et nul ne peut nier le bienfait de cette éclosion d’annales sur le marché. Guides, dictionnaires et autres viennent l’enrichir.

Cependant, toute chose à son revers qui constitue un petit malaise qui mérite d’être relevé. Pour le cas du livre préscolaire, ce manque réside dans le non-contrôle de tout ce qui est publié et donc présenté aux apprenants. En d’autres termes, quiconque peut écrire et publier n’importe quoi. La non-disponibilité d’un comité de lecture dans la plupart des éditions et parfois même les auteurs passent directement par les imprimeurs sans passer par l’édition, privilégie certaines lacunes dépassant le seuil du tolérable parfois. Ceci dit, dans le but d’éviter de fausses informations véhiculer erronés aux consommateurs, il est indispensable de faire contrôler, par les inspecteurs de préférence, ces livres.

Beaucoup d’enseignants partagent cet avis quand des fautes flagrantes sont relevées comme annales pour les apprenants s’avèrent finalement être des guides enseignants, il serait souhaité de se poser la question et prendre la chose au sérieux. Car, quand le livre devient une marchandise quelconque au même titre que la pomme de terre ou les oignons, un danger est à craindre.

C. Larbi

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