Le collectif des associations s’oppose

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Les habitants de la commune d’Ath Mlikèche qui endurent le calvaire sur tous les plans, en particulier la pénible situation de leurs progénitures admises au lycée, qui doivent parcourir un trajet quotidien de 30 km, avant d’y parvenir.

Le rêve d’avoir un lycée dans cette contrée des plus marginalisées, a toujours bercé l’espoir les habitants d’Ath Mlikèche, jusqu’au jour où des affiches placardées sur tous les murs de la ville de Tazmalt faisant état du transfert d’un lycée sans que le lieu ne soit précisé d’ailleurs. Dans une requête adressée aux différentes instances concernées et dont une copie nous a été remise, le collectif des associations d’Ath Mlikèche dénonce cette façon d’agir relative à cet affichage anonyme “qui cache en réalité certains mauvais réflexes d’ordre électoraliste et autres idées obscures”. Les associations qui se disent agir dans la clarté et la transparence “condamnent fermement ces méthodes machiavéliques et réitèrent leur détermination afin que le lycée soit implanté à Ath Mlikèche qui n’a jamais bénéficié d’une telle structure pour la clarté des enfants qui sont contraints à de multiples sacrifices sans aucune prise ne charge”.

Dans le même document, le collectif des associations qui se réfère à la carte scolaire estime légitime que leur commune soit dotée d’un lycée, du fait qu’elle compte deux établissements du moyen et que parmi toutes les communes de la daïra de Tazmalt, Ath Mlikèche se trouve être la seule qui ne dispose pas d’un lycée à ce jour. Pour conclure, le collectif a voulu par sa requête “interpeller les pouvoirs publics pour une équité dans la réparation des projets de développement”.

Même si pour cette rentrée scolaire, les deux minibus acquis par l’APC d’Ath Mlikèche ont allégé un tant soit peu, les souffrances des lycéens et lycéennes, une bonne partie de ces derniers continuent à subir le diktat des transporteurs qui imposent leur propre loi en assurant la déserte Tazmalt-Ath Mlikèche que lorsqu’ils le veulent. En attendant le dénoncement de cette situations qui n’a que trop duré, les élèves continuent à endurer cet enfer en attendant des jours meilleurs peut-être …!

Achiou Lahlou

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