Légère remontée des cours

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Les prix du brut ont connu une remontée légère hier, sur les marchés mondiaux. Cette hausse s’explique par l’attente d’un rapport, qui paraîtra aujourd’hui, susceptible de signaler un nouveau recul des stocks de fioul de chauffage aux Etats-Unis, mais aussi en prévision d’une réunion de l’Opep, qui pourrait déboucher sur une autre baisse de production.

Sur le marché new-yorkais, le baril du « light sweet crude », pour livraison en janvier, progressait de 53 cents à 62,97 USD lors des échanges électroniques vers 11H15 GMT hier. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait également 53 USD à 63,98 USD sur l’échéance de janvier.

Les cours avaient reculé lundi après sept jours consécutifs de progression. Mais, ils repartaient à la hausse mardi, principalement dans la perspective de la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 14 décembre à Abuja.

Par ailleurs, plusieurs pays membres de l’Opep, qui fournit 40% de l’offre mondiale de brut, ont déjà laissé entendre qu’une nouvelle baisse de production, devrait être annoncée à cette occasion, après celle de 1,2 million de barils par jour décidée fin octobre à Doha.

« Ils parlent d’une baisse de 500.000 barils par jour supplémentaires pour essayer de maîtriser le niveau (élevé) des stocks et compenser l’impact de la chute du dollar », a remarqué un analyste du marché pétrolier.

Le récent recul du dollar, au plus bas depuis 14 ans face à la livre et vingt mois face à l’euro, entame les revenus des producteurs et plaide en faveur d’une nouvelle baisse de production. Le marché était également prudent avant la publication mercredi du rapport hebdomadaire sur le niveau des stocks américains lors de la semaine achevée le 1er décembre.

En raison de la vague de froid qui a frappé le pays la semaine dernière, et cette semaine, et qui a soutenu la consommation, les analystes anticipent un recul de 950.000 barils des stocks de produits distillés, qui comprennent le fioul de chauffage et le diesel. En revanche, ils s’attendent à une hausse de 1,08 million de barils des stocks de brut et de 500 000 barils des réserves d’essence.

AFP et E. B.

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