l Les morts du cimetière de Draâ El Bordj se retourneraient dans leurs tombes s’ils voyaient l’état dans lequel se trouve leur dernière demeure et l’environnement attenant. En effet, il suffit de s’y rendre une fois pour que le commun des mortels, du moins ceux qui vouent un minimum de respect aux morts, réagisse au moins “par le cœur” comme le ferait tout homme et toute femme qui se respectent.
Une grande partie de ces tombes est purement et simplement profanée et saccagée sans aucune espèce de remords de conscience puisqu’il s’agit d’un acte qui se renouvelle. Les pierres tombales, la faïence et autres carrelages, qui couvrent les tombes, sont brisés en morceaux. Pis encore, le cimetière est devenu un lieu où l’on “se soulage”. C’est entre les tombes que des individus irrespectueux font leurs besoins comme s’il s’agissait de toilettes publiques. Les détritus y sont également jetés. Des sachets domestiques jonchent le sol à tel point que le cimetière pourrait être pris pour une décharge publique.
Les Autorités concernées doivent impérativement prendre en charge ce “phénomène” dont les responsables sont des inconscients.
A. Chebla
