Durant la journée du dimanche 3 décembre, Journée internationale des handicapés, les élèves du centre psychopédagogique d’Aokas, à l’instar de leurs petits amis du centre de Taskriout rattaché au premier, s’en sont donnés à cœur joie en participant aux côtés de leurs éducateurs aux festivités organisées à cette occasion. C’est ainsi qu’ils ont présenté à l’assistance, constituée des élèves et de leurs parents, du président de l’APC de Tizi n’Berber, de son premier adjoint et des autres invités, en majorité des bienfaiteurs du centre, des pièces théâtrales, des opérettes, des danses, des chansons et même un défilé de mode.
Dans l’après-midi, c’était le disc-jockey qui s’est substitué à ces petits acteurs pour donner un plus musical à cette fête.
Pour l’organiser, le président Lyazid Tabouri et son staff ont éprouvé d’énormes difficultés auprès de l’APC d’Aokas qui avait refusé de les aider en refusant même de leur prêter les drapeaux et fanions pour pavoiser le centre à l’occasion de cette fête, qu’aucun être au monde ne devrait négliger, du fait que l’on a toujours dit que nul n’est à l’abri d’un handicap. “Alors que le président de l’APC de Tizi n’Berber nous a offert un poêle à mazout, les commerçants des dons alimentaires et vestimentaires, le président de l’APC d’Aokas qui avait boycotté avec son exécutif cette manifestation, n’a pas trouvé mieux que de nous envoyer un cadeau insolite à l’occasion de cette fête, à savoir une correspondance datée de la veille adressée au chef d’agence de Sonelgaz, l’informant que l’APC ne prendra plus en charge les factures de l’énergie électrique du centre (voir copie).
Heureusement qu’il y a des âmes charitables, à l’image de Rebrab Issaâd qui a fait de notre centre un paradis, de MM. Abderrahmane Hand, Brahim Zizi et des présidents des APC de Tizi n’Berber et Taskriout qui aident notre association sans oublier les commerçants de la commune, notamment M. Mouhli, qui en plus de son aide en tant que 1er vice-président de l’APC de Tizi n’Berber, nous aide à titre personnel”, a déclaré très touché, le président de l’association DEFI qui avait promis d’améliorer au maximum les conditions de vie des élèves des deux centres malgré le blocage du maire d’Aokas.
La nouvelle responsable du centre d’Aokas, Mme Bendris nous a brossé un tableau des plus positifs du centre, dont les conditions se sont nettement améliorées ces derniers temps surtout après le recrutement de toute une équipe psychopédagogique et les différents dons de matériel pédagogique reçus.
A. Gana