L’APC essaye d’apporter des solutions

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La résorption de l’habitat précaire constitue l’une des priorités de l’actuel exécutif communal de Boghni. Le cas du bidonville appelé “base vie” est édifiant pour nous renseigner sur les difficultés qu’éprouvent les autorités locales à trouver la solution idoine afin de délivrer plus de 40 familles de la misère et des conditions de vie constituant une menace certaine sur la santé des personnes, d’autant plus qu’on parle de présence de l’amiante dans les barrages installées depuis 1989. Depuis, ces familles n’arrivent plus à sortir du “ghetto” qui leur est imposé et ce, en l’absence d’initiatives pour les recaser. Bien que ces dernières années un semblant de plan de restructuration a été préconisé pour réhabiliter le site abritant ce bidonville, rien n’a été entamé à ce jour. Et pour relancer ce dossier et faire en sorte que cette fois-ci il faut aller vers des solutions raisonnables et applicables sur le terrain, le président de l’APC de Boghni, M. Yahiatène Saïd, en compagnie des membres de son exécutif, a tenu une réunion avec les habitants de la “base-vie” pour cerner tout d’abord les problèmes et étudier les possibilités de sortie de l’engrenage. A cet effet, le premier responsable de la commune affirme que “pour le moment un pas a été franchi en finalisant la liste des familles à aider. Elle a été arrêtée avec l’assentiment de tout le monde. Cette étape a été nécessaire pour situer les besoins et en même temps voir les modalités pratiques et d’application du plan de restructuration”. Pour cela, il faut savoir que le plus gros du travail se fera sur le même site réparti en lots de terrains attribués à chaque famille recensée ; quant au type de logements, il n’est plus question de construire des logements participatifs, mais il s’agit de constructions individuelles en s’appuyant sur l’aide accordée par la CNL – Cette option a été acceptée, semble-t-il, par la majorité des 42 familles d’autant plus que le propriétaire du terrain a affiché son intention de céder à titre individuel ses biens fonciers. Pour l’APC, la solution passe par le choix d’un promoteur afin accélérer les travaux de construction pour l’ensemble des postulants et d’une manière groupée. A ce sujet, le maire a suggéré de porter le choix sur l’agence foncière de Boghni, tout en affichant son intention d’accélérer la procédure d’obtention des certificats de possession et des permis de construire.

M. Haddadi

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