Augmentation des prix du transport

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l Les habitants d’Agouni n’Teslent et de Taourirt Amrane, deux villages situés sur le même axe, à quelque trois kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam, doivent désormais débourser cinq dinars de plus par place. C’est ce que les transporteurs desservant ces localités ont décidé il y a quelques jours, suite à une réunion provoquée pour débattre de leurs problèmes. La première mesure prise consiste à faire payer désormais, leurs clients 15 dinars au lieu de 10, auparavant. Pour cela, plusieurs raisons ont été invoquées. Ainsi, en dehors de la cherté de la vie à laquelle ils font face comme tous les autres citoyens, les transporteurs des villages en question, se plaignent du mauvais état de la route qui se répercute sur celui de leurs véhicules. “Nous n’arrêtons pas de changer les amortisseurs, les rotules, les pneus qui sont hors de prix. Ajoutez les frais de la main-d’œuvre des mécaniciens et vous verrez que quoi que l’on puisse dire, nous arrivons tout juste à nous en sortir”, avoue un chauffeur qui ajoute que s’il pouvait se reconvertir dans une autre profession, il le ferait volontiers. Il faut reconnaître que la route menant à leur village est la plus délaissée au niveau de la commune. “On ne se souvient plus de la dernière fois où elle a été bitumée. Les nids-de-poule ne se comptent plus tandis que ce qui reste de l’ancien goudron ronge nos pneus dont la durée de vie n’atteint pas la moitié des normes”, affirme un automobiliste empruntant quotidiennement ce tronçon. Chacun défend ses intérêts et les citoyens ne veulent plus s’en laisser compter. Ils s’insurgent d’abord contre ce qu’ils appellent “un abus”, surtout que Taourirt Amrane est à moins de trois kilomètres de la ville. Ils regrettent que leurs doléances transmises aux autorités, à plusieurs reprises, soient demeurées lettres mortes. Ils espèrent que la dernière pétition remise au wali de Tizi Ouzou, il y a quelques jours seulement, recevra enfin un écho favorable.

Nacer B.

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