“Les banques et le développement local », a été le thème d’une conférence, organisée hier au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens. Cette rencontre a été animée conjointement par Abdelhadi Belkhira, directeur régional de la Banque du développement local BDL (Sud), et Rouabah Ramdane, directeur général de la Forex.
Avant le début de cette conférence, le chargé de la communication de l’UGCAA, M. Boulnouar a fait savoir que ce thème aussi bien lourd de sens intervient dans le but de pousser et d’encourager le développement local à travers les aides et crédits bancaires. Il dira dans ce registre « qu’il n’ y aura désormais pas de développement national sans celui du local, car il faut dépasser le problème de la centralisation de l’économie ». Lors de son intervention, Belkhira a ‘’essayé’’ de faire un constat sur la situation économique du pays. Il a déclaré que « la banque mis à part son aspect commercial, est le moteur principal si ce n’est pas le poumon de l’économie et du développement durable ». Ceci dit qu’elle participe avec une grande part dans l’équation du développement local, et ce, à travers les services, prestations et facilitation d’octroi du crédit pour ce fait.
S’agissant du rôle de la banque dans l’aboutissement du processus du développement local, le représentant de la BDL a tenu à préciser que l’institution à laquelle il fait partie repose sur des stratégies bien déterminées. Il s’agit selon lui, des politiques d’aides, de participation et de l’accompagnement des projets « productifs » des différentes entreprises dans le domaine du développement local. Il citera comme exemple, les différents financements de la BDL des projets du Sud, du financement de logement individuel et collectif, les crédits immobiliers, des crédits Ousratic, des crédits destinés à l’investissement et à la création de petites et moyennes entreprises dans le cadre de l’ANSEJ et ANDI, ainsi que l’amélioration du système de payement. Belkhira qui s’est attardé longuement sur les multiples apports de la BDL vis-à-vis de la population n’a pas manqué de souligner le rôle de son institution concernant le financement direct de la PME et PMI.
Concernant l’impact des mutations bancaires dans le cadre de la loi de la monnaie et du crédit et ses conséquences sur le développement local, le conférencier a affirmé que le seul résultat enregistré dans le cadre de cette loi, « demeure bel et bien l’autonomie de la banque ». Cette dernière (l’autonomie), aux yeux de Belkhira, a pu ouvrir le champ pour l’activité bancaire avec efficacité.
R.D