l La crise de logement à Draâ Ben Khedda est aggravée dans les établissements scolaires, dont les logements de fonction sont occupés par différentes personnes, n’ayant souvent aucun lien avec le secteur de l’éducation.
D’abord, ceux qui partent à la retraite restent sur place, n’ayant pas où aller pour la plupart. Dans certaines localités, c’est le squat sauvage pendant que l’inspecteur de la circonscription attend son logement depuis une quinzaine d’années environ.
De nombreux exemples à travers la wilaya sont édifiants. Ils concernent les trois cycles.
Le logement de fonction de l’école Kaf El Agab à Tadmaït (exemple illustrant) est occupé par un “coordinateur” des affaires religieuses relevant de la direction de Tizi Ouzou. Ce même logement a été touché par le séisme du 21 mai 2003; Des demandes de réfection ont été formulées mais sans résultats. “Les travaux ont été effectués par la suite par les services de l’APC et le logement affecté à cet homme du culte”, nous confie notre source, avec désolation. Des logements de fonction passent de père en fils, ou font l’objet de location.
Le problème est devenu si complexe que la tutelle ne semble pas pouvoir prendre des décisions courageuses mais justes et humaines envers ces pionniers de l’école algérienne.
C’est, semble-t-il, l’un des innombrables sujets étudiés parmi d’autres, dans le “Projet d’établissement”. Un projet exigé par la DE (tutelle) de chaque responsable. Des séances de travail ont eu lieu à plusieurs reprises. Un rapport final sera envoyé au ministère de l’Education.
M. N’T.
