A la mesure de la production d’olives qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices cette année, la cueillette vient d’être timidement commencée à Boudjellil. L’oléiculture reléguée au second plan dans cette région où les habitants comptent sur diverses sources de revenues pour vivre, a plus d’une raison de ne pas rayonner cette saison. Les explications des agriculteurs sont aussi nombreuses que mitigées. Pour certains, le déclic de cette culture ancestrale est liée à une négligence de l’olivier qui a besoin d’être constamment entretenu. D’autres mettent en avant la mise à mal de l’olivier par d’intenables conditions climatiques, tantôt les chaleurs caniculaires source d’incendies dévastateurs, tantôt des vagues de froid qui perturbent durablement son évolution.
Pour d’autres oléiculteurs interrogés, l’olivier a prodigué d’excellentes productions, trois années durant. Et d’expliquer que sans compter la sécheresse ayant prévalu depuis mars 2006, l’olivier ne peut pas produire indéfiniment au même rythme.
Z. F.