Qu’en est-il des locaux de l’espoir ?

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La directive jetée en pâture au peuple et prônant la dotation de chaque commune de 100 locaux commerciaux pour absorber partiellement le chômage, pointe difficilement son nez dans la daira de Tigzirt sur mer.

Pour rappel, les locaux offerts par le président de la République, sont destinés aux investisseurs qui ont contracté des crédits pour la création de leurs entreprises en empruntant les circuits habituels, c’est-à-dire l’ANSEJ, la CNAC et l’ANGEM. A ce jour, seule la commune des Iflissen a entamé la réalisation du projet.

Pour ce faire l’assemblée locale a dégagé un terrain de quelques centaines de mètres carrés dans le chef-lieu de la commune d’Agouni Moussi, plus exactement à proximité du siège de l’APC.

Les travaux ont débuté le mois de septembre dernier. L’avancement des travaux est suivi avec intérêt par les jeunes investisseurs qui nourrissent l’espoir de figurer parmi les heureux élus le jour de l’attribution.

Dans le chef lieu de daïra de Tigzirt, le projet, en dépit de son importance pour les chômeurs et les investisseurs locataires semble être renvoyé aux calendes grecques après avoir connu un timide démarrage. En effet, des travaux de terrassement ont été réalisés, sur l’un des deux sites retenus à cet usage, il y a de cela plusieurs mois. Les autorités locales avaient confié, pour mémoire, l’étude du projet à deux bureaux d’étude différents qui ont ficelé leurs études depuis belle lurette, à en croire une source bien informée. Cependant, malgré la présence de l’étude sur les bureaux du maire et du chef de daïra, les travaux n’ont pas encore repris.

A signaler au passage que le choix de l’un des terrains à bâtir a soulevé de vives réserves. En revanche, la population locale a adhéré avec soulagement à la décision portant l’édification de 50 locaux sur la façade du stade longeant la route de Tifra, en voyant le danger du mur qui présentait des risques d’effondrement imminent définitivement écartés, mais pour ce qui est du site retenu dans la rue du 11-Décembre sur le front de mer qui est un espace vert dans le périmètre archéologique, la décision a provoqué la levée des boucliers. Dans la troisième commune de la daïra, Mizrana en l’occurrence, les autorités locales, qui sont brouillées depuis quelques mois, n’ont pas encore lancé la construction des locaux de l’espoir.

Les élus locaux avaient par ailleurs avancé leurs intentions de les faire construire à travers les villages où il existe encore des terrains domaniaux.

Ce choix particulier obéit au souci de donner naissance à une ébauche de vie économique jusque-là inexistante. Seulement, cela reste à l’état de prévisions pour l’heure.

Car, le temps passe et les chômeurs continuent de croupir dans leurs coins reculés loin des regards des responsables …

G.M.

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