A la fin de la rencontre, le boss kabyle se trouvant à l’entrée des vestiaires s’est fait surprendre par un assaut physique inattendu de Faradji, déterminé à régler ses comptes en se précipitant dès le coup de sifflet final, ce dernier n’hésita pas à assener des coups de poings et de tête à Hannachi qui tomba à même le sol. Le président de la JSK s’en est sorti avec l’arcade sourcilière ouverte, des lésions sur le crâne avec un hématome. Sitôt la nouvelle répandue comme une traînée de poudre, rapidement les dirigeants du club kabyle, particulièrement le kiné, sont très vite accourus auprès du président pour lui prodiguer les premiers soins d’urgence avant de l’évacuer vers l’hôpital. Les dirigeants de l’OMR se sont également mis de la partie pour présenter des excuses, émanant des différents responsables du club dont le président du club Olympien. A l’hôpital où Moh Cherif a été pris en charge, les médecins-conseils ont jugé que son état de santé n’était pas critique. Sur place, les dirigeants de la JSK ainsi que Moh Cherif Hannachi ont obtenu un certificat médical du médecin légiste qui lui aurait prescrit un congé de maladie. On croit savoir qu’une plainte aurait été déposée pour coups et blessures volontaires à l’encontre de l’agresseur, mais aux dernières nouvelles le boss kabyle aurait retiré la plainte.
Cette agression venant de surcroît d’un sportif est condamnable à plus d’un titre et n’honore nullement l’auteur du forfait qui vient de ternir à jamais son image aux yeux des amoureux de la balle ronde.
Quand bien même un conflit existerait entre le président et le joueur au moment où ce dernier évoluait à la JSK, le comportement de Faradji qui s’en est pris à son ex-président est passible de lourdes sanctions par les instances du football national qui doivent prendre des mesures exemplaires pour que pareils actes de violence soient bannis à jamais du milieu sportif national. Cette façon vulgaire et abjecte avec laquelle s’en est pris le joueur envers le président du club le plus prestigieux et le plus titré du pays dénote de l’urgence à en découdre avec ces pratiques moyenâgeuses qui gangrènent une discipline où il est attendu des comportements sains et à la hauteur des joies que procure le sport-roi.
S. Klari