Bientôt un médecin pour les unités de soins

Partager

En plus des problèmes d’enclavement auxquels sont confrontés les habitants des zones rurales de M’Kira, leur santé n’est pas prise en charge, quand on sait que certains patients n’ont pas un sou pour régler les honoraires médicaux.

Ainsi, dans cette région, depuis que le médecin ne passe plus dans les unités de soins, des malades ne se contentent que des remèdes traditionnels sans être bien sûr auscultés par un médecin.

Certes, cette nouvelle réjouira tous ces montagnards qui ne peuvent pas payer une consultation médicale. Selon une source bien informée, un médecin qui sera recruté dans le cadre du pré-emploi assurera prochainement des visites dans les unités de soins de toute la commune.

Aussi, les huit dispensaires que compte la commune seront programmés tout comme il y a de cela quelques années, surtout que le sous-secteur de M’Kira a été doté d’une ambulance.

Pour cette dernière, le maire de M’Kira nous a déclaré qu’elle n’était pas médicalisée. “C’est une ambulance vieille de quatre ans. Or, le wali nous avait promis une ambulance neuve et équipée. D’ailleurs, nous sommes en train de faire des démarches afin de récupérer celle toujours garée au parc de l’hôpital de Draâ El Mizan”, nous a confié, par ailleurs M. Fahem, car c’est de lui qu’il s’agit.

Même si ces unités de soins ne sont pas assez rentables, il y a lieu de noter qu’elles rendent de nombreux services aux citoyens, allant du simple pansement à l’injection en passant par les différents vaccins, car il ne faut pas perdre de vue qu’une injection revient chez un médecin privé à 100 dinars sans compter les frais de déplacement jusqu’au chef-lieu de commune où une ville voisine telle que Tizi Gheniff.

“Quand le médecin passait, nous avions au moins une cinquantaine de consultations par semaine à chaque rotation”, nous a dit un infirmier dans une unité de soins de la région. Il est attendu aussi dans cette commune la mise en service effective de la maternité rurale qui attend l’affectation des équipements depuis des années.

Amar Ouramdane

Partager