l Le réalisateur du film Bled Number One Rabeh Ameur-Zaimeche a animé une conférence de presse hier, au cinéma Al-thakafa ex-ABC (Mourad-Didouche Alger) après la projection du film qui est une suite à son premier film Wesh, wesh qui racontait l’histoire d’un jeune Algérien qui vivait en France et qui a purgé une double peine ; la prison et l’expulsion. Dans le deuxième film Kamel, le jeune expulsé, revient dans son pays natal et dans son petit village qui na pas les mêmes commodités que son pays d’accueil. Il est totalement perdu avec cette négligence pour la liberté de la femme et les conditions de vie difficile, plus la mentalité des villageois qui stagne, alors qu’il na pas pu résister à ces conditions et décide de tenter sa chance pour sortir de cette vie rude en prenant le chemin de la Tunisie d’une manière illégale. Tandis que la fin reste ouverte. Durant cette conférence, le jeune réalisateur a révélé que le film a été tourné dans son village natal avec sa propre famille. Il a aussi annoncé que l’histoire de ce film est tirée de ses souvenirs de vacances, et qu’il voulait donner l’image des traditions algériennes qui n’ont pas beaucoup évolué, et pour ce qui est du décor ; « C’est un village avec un décor réel, j’ai gardé la nature du village ». La musique adaptée dans le film permettait de se prolonger dans l’esprit de Kamel. Pour ce qui est de la morale du film, le réalisateur dira : « je voulais seulement passer un message que nous devons communiquer et exprimer pour pouvoir évoluer. J’attends seulement qu’il puisse être vu par tous les Algériens »
Une autre fois, le talent algérien fait son témoignage à travers ce film qui a pu décrocher un prix au festival de Cannes. De plus, les jurés qui lui ont accordés ce prix trouvent que le réalisateur exprime une déclaration d’amour pour l’Algérie, un regard neuf mais sans complaisance sur ses contradictions et certains archaïsmes. Donc, c’est un film intimiste, poétique, lumineux et pas misérabiliste sur l’Algérie. Il a eu une bonne appréciation de la part de la presse française et beaucoup d’encouragement pour le réalisateur.
Kafia Ait Allouache