Procès des assassins de Hocine Chaïbet

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l C’est pour la quatrième fois que le procès du jeune Hocine, Chaïbet l’une des cent vingt-trois victimes du Printemps noir, est programmé par le tribunal de Draâ El Mizan. Aura-t-il lieu, aujourd’hui ? Telle est la question que se pose aussi bien la famille de la victime que le mouvement citoyen. De report en report, cette affaire est l’une des plus délicates que devra traiter l’instance judiciaire. “Il faudrait que toutes les affaires passent devant les tribunaux civils comme il a été convenu dans le protocole d’accord signé avec le gouvernement”, nous avait déclaré dernièrement le porte-parole du mouvement Belaïd Abrika. Il y a lieu de signaler que les multiples reports ont été décidés suite aux absences des parties concernées. Pour son frère Amar, il n’y a aucune volonté de trancher dans cette affaire car dès le départ, nous avons remarqué qu’il y a une fuite. “Il (le pouvoir) nous a même refusé une reconstitution des faits. Et aussi, comment voulez-vous qu’une affaire de crime soit traitée par la cour correctionnelle ?”, s’était-il interrogé, par ailleurs. Pour rappel, le jeune Chaïbet Hocine, âgé de quinze ans lors des évènements douloureux du Printemps noir a été tué à Aït Yahia Moussa (chef-lieu) en face du siège de l’APC à quelques deux cents mètres de la garde communale alors que deux autres jeunes comme lui, ont été blessés. Aujourd’hui, une stèle dédiée à ce jeune adolescent est érigée à sa mémoire au lieu et place de l’acte. Cela étant, la tenue de ce procès ouvrira d’autres dossiers du même genre qui sont attendus par les parents des victimes.

A. M.

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