Les contraintes et différents blocages dans la réalisation du logement, toutes formules confondues, ont été au cœur de l’émission hebdomadaire de Radio Soummam, qui a invité lundi, la directeur de la Direction du logement et de l’équipement public, Mohamed Bahar. D’emblée, au sujet de ces écueils, l’intervenant en situera l’origine, sur d’après lui, sur la rareté du foncier et le relief contraignant de la région.
L’argument de M. Bahar, n’expliquant pas pour autant les retards de livraison qu’accusent différents projets, dont le LSP un peu partout à travers la wilaya. La question qui lui a été posée, notamment concernant le retard accusé par le plus important chantier LSP de la wilaya, à Thalaouariane des quelque 550 logements LSP. Le premier responsable de la DLEP, tout en s’engageant à ce que ces retards, notamment la livraison des 300 LSP achevés, soient “rattrapés en juin 2007”, n’en a pas moins tenu à justifier ce non respect des délais par la problématique des voiries primaires et secondaires (VRD) que les promoteur ne sont pas censés prendre en charge. A ce propos, ces ouvrages qui incombent à l’Etat, seraient enfin en cours de réalisation, selon le DLEP : “le dossier est bien avancé”, a-t-il assuré.
La question de l’insuffisance des instruments de réalisation (entreprises) à Béjaïa également soulevée a suscité les propos nuancé du DLEP selon lequel, cette carence se manifeste surtout à l’intérieur de la wilaya et à sa périphérie, les entreprises de construction, au nombre de 400, préférent pour la plupart s’implanter en milieu urbain.
Autre problème soulevé par des opérateurs, le plafonnement du prix LSP à 2 millions DA à Béjaïa, à l’instar de six autres wilaya. Contranites autres bureaucratiques et administratifs ont été également relevés. Pour toute réponse, le DLEP a estimé que cette question ne relève pas des prérogatives de son département.
Hakim O.