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Dégradation de l’environnement, une amère réalité

Force est de constater aujourd’hui que le tissu associatif se tourne exclusivement vers trois volets, à savoir culturel, sportif et social.

En effet, l’ensemble des associations au niveau de la circonscription se limite à militer au niveau des comités de villages, des parents d’élèves, des clubs sportifs amateurs et des associations culturelles, mais on ne trouve nulle part une société civile organisée ou structurée pour la lutte contre la dégradation de l’environnement. Pourtant, ce ne sont point les atteintes à Dame Nature qui manquent dans la région. Des décharges publiques archaïques au déversement des eaux usées à ciel ouvert (parfois même dans des endroits sensibles ou à proximité d’habitations), en passant par la déforestation, la pollution, la faune qui se meurt… En effet, l’environnement, jadis paradisiaque dans le contenu est en passe de se dégrader exponentiellement, hélas ! Les pouvoirs publics ne peuvent à eux seuls se targuer de pouvoir lutter contre ce fléaux dévastateur si la société civile ne s’organise pas.

Actuellement, tout le monde prétend être écologiste mais quand il s’agit de se structurer, on prend la poudre d’escampette. En somme, il est impératif de s’organiser aujourd’hui afin de préserver notre environnement ou du moins, ce qu’il en reste ! S’il est vrai que la culture écologique demeure loin d’être atteinte chez une bonne partie de cette société civile, qui du reste, s’en “fiche” pas mal de ce volet, pourtant très stratégique.

ll n’en demeure pas moins que des initiatives pourraient être enclenchés par pas mal de citoyens “éclairés” tels que les enseignants, cadres, étudiants, partis politiques… ou autres qui seraient, on ne peut plus salvatrices en matière de préservation de cet environnement immédiat qui reste sérieusement ébranlé.

I. L.

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