l USL DBK – JSI : une rencontre-phare aujourd’hui au stade Kaci-Ali de Draâ Ben Khedda, deux équipes de deux grandes villes voisines, chefs-lieux de daïras et qui ont tous les deux fourni, de tous temps, des joueurs d’élites aux grands clubs de la nationale. Elles se retrouvent aujourd’hui pour un derby-choc plaisant, très certainement, pour le compte de la 11e journée de la Régionale III. L’USMDBK, tout juste 7 points dans le classement, et avant-dernier, ayant perdu la semaine dernière par la plus petite des marges (1-0) devant Beni Amrane, a-t-elle le droit de perdre ce match contre le co-leader qu’est la JS Isser, laquelle vient de rattraper au décompte (21 points) le leader, l’ES Azeffoun, après sa victoire elle aussi lundi dernier contre les littoraux de Dellys (1-0) ? Pour Hocine Amirou, le coach de l’ex-Mirabeau, “le match est certes difficile mais nous sommes résolu à glaner les trois points, pourvu que notre public vienne, je l’espère, nombreux pour nous soutenir et encourager… Il faut nous encourager à gagner, car c’est le match du “vaincre au mourir”, et si nous perdions, nous ne pourrions plus nous relever”, prévient le même entraîneur qui ajoute : “Nous invitons nos supporters à être nombreux au stade pour nous soutenir avec toute la sportivité du monde, ce dont notre chère équipe a le plus besoin”.
Comme par hasard, l’USMDBK et la JSI, ce sont les deux équipes de la Régionale II, la saison précédente, qui ont connu la relégation, à deux, vers la régionale III, pour la saison actuelle. Elle se retrouvent ce jeudi pour se disputer les trois points de la victoire, vitaux pour l’une comme pour l’autre, d’abord pour les camarades de Boucebci, le capitaine de l’USMDBK, et son co-équipier du milieu, Moh Saïd Hadj qui fera son entrée, en vue de relever la tête par trop enfoncée dans le bas du tableau, comme ce sont ensuite de précieux points aussi pour l’équipe de Bouyahiaoui, le coach de l’Issers, qui ne prétend pas moins qu’à être toujours au coude à coude avec le leader, l’ES-Azeffoun, si celle-ci gagne aujourd’hui, ou — pourquoi pas ? — trôner seule si, par hasard, les littoraux d’Azzefoun viendraient à faire quelques faux pas… Des calculs qui n’échappent évidemment pas aux capés d’Amirou, lequel a dû dejà mijoter sa stratégie — puisse-t-elle être payante — pour la survie des enfants de la ville des cigognes…
Antar Boufatis
