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Problèmes de viabilisation

Situé à quelques dizaines de mètres seulement de la cité universitaire, le Lotissement Hasnaoua connaît des contraintes de viabilisation dans la mesure où les habitants se trouvent hélas devant un véritable calvaire. De prime abord, la route principale desservant ce quartier n’a de route que le nom du fait qu’elle ressemble beaucoup plus à une piste agricole qu’à autre chose. Dépourvu de bitumage, ce tronçon, qui relie le CEM sud au quartier en question, présente véritablement une “corvée” pour les riverains, lesquels ne savent plus à quel saint se vouer d’autant plus que le problème ne date pas d’hier.

Il remonte à la création dudit quartier,

Il y a de cela presque deux décennies.

En effet, en cette période hivernale, la route en question devient inéluctablement une sorte de champ de labour étant donné qu’elle devient par la force des choses boueuse en raison bien évidemment de “détériorations des caniveaux devenus pratiquement inutilisables”. Lors de la dernière visite du wali dans le lotissement, les habitants n’ont cessé de faire part de leurs doléances au chef de l’exécutif de la wilaya. Ce dernier a promis de prendre en charge les doléances des riverains mais il a toutefois estimé que “les gens doivent prendre conscience de tout lorsqu’il s’agit de leur environnement immédiat”, allusion faite sans doute aux dépôts anarchiques des ordures ménagères jetées çà et là au centre du quartier.

Par ailleurs, il y a lieu de souligner que d’autres lotissements du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou connaissent les mêmes aléas. On citera, à titre d’exemple, le lotissement Lougar appelé communément “Les corbeaux”, à quelques lieues seulement du centre-ville mais sans pour autant bénéficier d’une attention de la part des pouvoirs publics. Il demeure enclavé puisque les ruelles sont dans un état de délabrement très avancé. D’ailleurs, pour exprimer leur ras-le-bol, les habitants de ce quartier ont mené dans le courant du mois de décembre dernier une action de protestation pour se faire entendre. Ils avaient en effet procédé même au blocage de la route desservant la nouvelle ville pendant plusieurs heures, exigeant par là-même le revêtement de leur route, comme ils revendiquent à travers la même manifestation la réfection du réseau d’alimentation en eau potable. En somme, la quasi-totalité des lotissements vivent le même calvaire.

A. H.

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