Les forces de sécurité se sont redéployées depuis vendredi dernier particulièrement à l’est et au sud-ouest de Boumerdès.
Si pour l’instant aucun bilan n’a filtré sur les opérations de ratissage déclenchées, ici et là, l’on signale cependant que plusieurs casemates ont été détruites à la suite du redéploiement des sections de l’armée régulière.
Celle-ci ont actionné leur machine de guerre contre les maquis suite à des renseignements précis faisant état de la présence de groupuscules de terroristes qui tentaient de se regrouper avant-hier dans les monts de Ghzerwal surplombant Sahel Boubarak. Profitant d’un relâchement de la vigilance des seriates du GSPC, celles de Katibet El Ansar plus précisément, ont simultanément planifié en moins de cinq jours deux attentats ayant coûté la vie à deux policiers dans les localités voisines de Baghlia et Benchoud.
De nombreux coins suspects de la zone précitée ont été intensément torpillés, lundi en fin d’après-midi par les artilleurs de l’ANP. On adopte, là, une stratégie de harcèlement des hordes islamistes. L’ordre est donné aux brigades des forces mobiles (BFM) de l’ANP de boucler les principales issues du vaste maquis de l’ANP de boucler les principales issues du vaste maquis de Ghzerwal.
Objectif : empêcher (bien sûr) le déplacement des terroristes, les avoir à l’usure. Il y a trois semaines, trois terroristes ont été abattus et leurs kalachinkovs récupéréEs, près de Souanine, suite à une embuscade que leur a tendue une de ces brigades.
Sur le versant Sud, précisément dans le massif fortement boisé d’Ouled Boudoukhane, coincé entre Chabet El Ameur et Lakhdaria, les forces de l’ANP y ont intensément bombardé hier matin de nombreuses zones suspectes. Selon nos sources, l’armée régulière fortifie ici sa position, depuis cinq jours, pour s’assurer la maîtrise de cette contrée qui n’a jamais été à l’abri des exactions terroristes. Ouled Boudoukhane est toujours considéré comme base de repli des factions sanguinaires du GSPC, celles d’El Farouk et d’El Ansar dont les éléments sont respectivement originaires pour la plupart de Boumerdès et Bouira. La pression militaire y est méthodiquement maintenue.
Salim Haddou