Qu’à cela ne tienne, le Mouvement citoyen des archs a tiré la sonnette durant les derniers conclaves interwilayas. Il a été fait un constat réel sur le retard et le faible taux d’application des engagements tranchés durant le processus de dialogue, en interpellant même le premier magistrat du pays sur cette question. Les représentants de l’Etat algérien sont pleinement responsables quand à la non-application de ces engagements estimés à 80 % annoncés solennellement et publiquement lors des différents rounds du dialogue.
Cette situation exacerbante est rejetée par le Mouvement citoyen des archs, puisque à ce jour le jugement des assassins et des commanditaires des 127 martyrs du Printemps noir ne s’est pas concrétisé, tamazight n’est pas promue au rang de langue officielle et n’a pas connue une promotion digne de son statut, la sécurité n’est pas assurée comme il se doit, le départ du reste des brigades de gendarmerie et leur remplacement par d’autres corps de sécurité tardent à venir et on constate amèrement la multiplication des pratiques de passe-droits, de hogra, de corruption, de clochardisation, de paupérisation, qui dominent le quotidien des citoyens. Nous sommes à la veille de Yennayer 2957, journée non encore intégrée, malgré son acceptation, dans la loi portant sur les fêtes nationales comme journée chômée et payée.
En conclusion, il s’agit d’une question de volonté politique. Qu’attendent-ils (les représentants de l’Etat) pour appliquer les engagements quand on sait que le bilan de l’année 2006 n’est pas du tout satisfaisant pour ne pas dire négatif ?
Les citoyens aujourd’hui s’impatientent et commencent à perdre espoir après l’engouement suscité par l’accord global conjoint Etat-archs du 15 janvier 2005. Chiche, appliquez ces engagements, sinon…
