Chutes de pierres dangereuses

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l La route reliant Larbaâ Nath Irathen à Aïn El Hammam, en plus d’être étroite, connaît souvent des chutes de blocs qui entravent la circulation. Tracée sur un terrain rocailleux, cette portion de route qui a connu un élargissement il y a quelques années, présente en certains endroits un danger pour les nombreux automobilistes qui l’empruntent quotidiennement. Souvent, en effet, des rochers de plusieurs tonnes dévalent la pente abrupte pour atterrir sur la chaussée. Si, jusqu’à présent, aucun cas grave n’a été porté à notre connaissance, rien ne dit que le risque est évacué. Les voyageurs qui ont remarqué, ces jours-ci, des rochers obstruant une partie de la route, remercient Dieu que personne ne se soit trouvé sur les lieux au mauvais moment. Chaque fois que cela se produit, les services de la SIB (ex-Ponts et chaussées) se contentent de dégager la route. Ne peut-on pas sécuriser les endroits dangereux par du grillage ou un autre moyen, comme cela se fait ailleurs? Qui assumerait la responsabilité d’un accident si cela venait à se produire ?

Les 360 virages, sur vingt kilomètres, ajoutés à l’étroitesse de la chaussée (à certains endroits), font du tronçon reliant l’ex-Michelet à l’ex-Fort National la plus dangereuse des routes de montagnes. Quoi que l’on puisse penser, les accidents qui s’y produisent ne sont généralement pas des télescopages entre véhicules. Grâce à leur connaissance du terrain, les habitués, sont prudents. La plupart des accidents mettent en cause des étrangers à la région ou des conducteurs pressés qui perdent le contrôle de leur voiture et se retrouvent au fond du ravin. Des pertes en matériels et en vie humaines sont à déplorer dans ces cas. Des garde-fous existent à certains endroits mais pas sur toute la longueur de la route. Leur installation limiterait, à coup sûr, l’impact des accidents.

Nacer B.

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