l Stade de Bouira. Une cinquantaine de spectateurs.
Temps agréable. Bon arbitrage de El Merid assisté de Groni et Khodja
Avertissements : Benali 50’ (WBS), Kasmi 64’ et Bouazza 65’ (MBB)
MBB : Zaïdi – Nourine – Kasmi – Abdelaziz M. – Zemiri – Bouazza (Maâraf, 72’) – Abdelaziz S. – Messadi (Benbout, 46’) – Kettaf – Bouaïche – Tebbal (Belouarème, 61’).
WBS : Souidani – Saâdaoui – Benali – Ouazène (Nasri, 50’) – Zahra – Zaki – Boussafeur – Hadef – Lacir – Zeggagh (Sloukia, 89’) – Kobbi (Cheblaoui, 87’).
Piètre production que celle fournie par les Bouiris du Mouloudia contre Widadis de Saoula lesquels devaient se réjouir du résultat acquis contre une équipe totalement out et sans aucune envergure. C’est le cas de le dire car on a la nette impression qu’un certain nombre de joueurs du Mouloudia n’ont pas les qualités requises, tant sur le plan technique, physique que psychologique pour évoluer à ce niveau.
Rien, durant toute la partie, n’est à signaler ou qui mérite d’être rapporté si ce n’est quelques timides tentatives durant la première mi-temps où l’on retient le bon travail effectué par le meneur de jeu, Larbi Kettaf, qui donnait de belles passes aux attaquants locaux, notamment à la 14’ et à la 33’ mais ni Bouaïche ni Messadi ni Bouazza n’étaient capables de conclure.
La seconde période sera pire que la précédente. Les Bouiris, visiblement “hors circuit”, vont, au fil des minutes, laisser l’initiative à leurs adversaires qui, voyant leurs hôtes baisser les bras, joueront plus libre.
Une seule action bouirie est à mentionner : le service sur le plateau de Kettaf pour Bouaïche qui, à l’intérieur des six mètres, n’a pas trouvé mieux que de mettre le ballon au-dessus de la transversale alors qu’il suffisait de pousser le cuir au fond des filets.
La rentrée de la nouvelle recrue, Benbout, un avant-centre qui n’a rien, mais absolument rien démontré, a mis la défense adverse en confiance.
Pis encore, certains défenseurs de Saoula se sont permis le luxe de faire des montées qui ont obligé les locaux à se replier.
Ajoutez à cela la nonchalance et le peu d’enclin avec lesquels s’est produit Belouarème depuis son entrée à la 61’ et l’on comprendra la situation dans laquelle se trouve le club bouiri.
C’est avec ce scénario où seuls Kettaf, Kasmi, Tebbal et les frères Abdelaziz sont à créditer d’une bonne note que l’arbitre El Merid a sifflé la fin de la partie durant laquelle les Bouiris n’avaient manifesté ni d’enthousiasme ni de volonté.
A. Chebla
