L’Algérie d’abord, encore et toujours !

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Dans son discours aux cadres de la nation, à l’occasion de la signature de la loi de finances 2007, le président de la République a déclaré : “l’Algérie n’appartient ni à l’Orient ni à l’Occident, elle est attachée au valeurs humaines et se fonde sur le respect des caractéristiques de notre personnalité et des spécificités de notre société qui donne une place à chacun des citoyens dans la paix et la sécurité.’’, autrement dit, l’Algérie est avant tout… algérienne. Une vérité de la Palisse ? Non un principe qu’on a besoin, en cette période d’incertitude, d’affirmer, voire de défendre.

Certes, l’Algérie appartient, comme tout pays à une aire culturelle et civilisationnelle et elle partage, avec les nations libres et démocratiques, des valeurs qui sont des valeurs internationales : respects des droits de l’Homme, liberté de conscience, dignité humaine, qui sont, au demeurant des droits inscrits dans la Constitution du pays. Ce qui est rejeté, c’est le suivisme, l’inféodation à d’autres systèmes politiques ou idéologiques. Le principe clamé par le président : “l’Algérie d’abord, l’Algérie encore, l’Algérie toujours’’ ne procède pas d’une volonté de fermeture sur soi-même ou de chauvinisme, mais du désir légitime de faire passer l’intérêt du pays avant tout autre intérêt, de protéger ses citoyens, d’œuvrer à leur bonheur et à leur épanouissement. La décennie noire et le terrorisme sont loin derrière nous, aujourd’hui, même s’il reste encore, par ci et par là, des poches de résistance. L’Algérie n’aura pas connue, comme certains l’aurait voulu, le sort de l’Afghanistan ou de l’Irak.

S. Aït Larba

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