La liste des bénéficiaires de logements enfin connue

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La nouvelle a vite fait le tour des villages. Ceux qui attendaient l’affichage des attributaires ont afflué vers l’APC.

C’est le chef de daïra de Aïn El Hammam, dont fait partie la commune d’Aït Yahia, qui a affiché, en personne, la liste des citoyens retenus pour bénéficier des logements sociaux. Le nombre des heureux bénéficiaires avoisine la centaine (95 plus exactement), pour la tranche actuelle. Il faut noter, cependant, que la liste placardée au niveau du chef-lieu de la commune, ne peut être considérée comme définitive. En effet, de pareilles situations font toujours des mécontents pour lesquels la commission ad hoc étudiera tous les recours qui ne manqueront pas de lui parvenir. Ce qui est dans l’ordre des choses, surtout que tous les prétendants au logement pensent être prioritaires et mettent en avant des conditions d’habitat précaire. Le chef de daïra de Aïn El Hammam qui a suivi l’opération affirme que “s’il venait à y avoir des recours, ils seraient étudiés avec la plus grande célérité”. Dans une commune aussi peuplée que celle d’Aït Yahia, une centaine de logements représente une goutte dans un océan, d’autant plus que la plupart des jeunes couples résident toujours sous le toit parental. Ainsi, certains demandeurs évoquent l’exiguïté ou la vétusté de leur demeure actuelle alors que d’autres se plaignent de ne pas en disposer du tout et d’être logés chez des proches qui mettent à leur disposition, une ou deux pièces. Le travail de la commission qui devait déterminer les priorités a commencé depuis longtemps et c’est sur la base de sorties sur le terrain et d’enquêtes qu’elle est arrivée à classer les centaines de demandeurs.

Notons que 45 de ces appartements sont situés au POS A5, situé sur la route allant vers Mekla alors que les 50 autres sont localisés à Es Sebt, chef-lieu. Ce derniers sont achevés depuis plusieurs années et ont fait l’objet de squat durant les évènements de 2003. Lorsque les indus-occupants ont été délogés, ils ont laissé les logements dans un état déplorable. Ce qui a nécessité des réparations coûteuses et engendré du retard pour leur distribution. C’est finalement chose faite, depuis deux jours.

Nacer B.

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