Les prix resteront à leur niveau actuel

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Les prix des produits alimentaires de première nécessité, le pain et le lait, seront maintenus à leur niveau actuel. Deux produits, à savoir le pain et le lait, les seuls dont les prix continuent, à ce jour, à être soutenus par l’Etat, sont devenus ces jours-ci l’objet de pratiques frauduleuses, sans que les services du contrôle des prix et de la qualité, relevant du ministère du Commerce n’interviennent. C’est d’ailleurs un problème parmi d’autres, dont le Comité national des boulangers souffre depuis belle lurette. Ce dernier réclame également une révision intégrale des prix du pain.

De son côté, le ministère de tutelle ne voit, désormais plus, d’un mauvais œil une éventuelle augmentation de ces produits en réitérant, toutefois, la volonté de l’Etat de soutenir la subvention du pain et du lait pasteurisé. Dans ce sens, il affirmera que « les prix de ces produits alimentaires ne seront pas augmentés ». C’est du moins ce qui ressort des déclarations de Hachemi Djaaboub, ministre du Commerce, qui a exclu, hier, en marge des travaux du Congrès régional sur l’énergie nucléaire « toute éventualité d’augmentation du prix du sachet de lait d’un litre, actuellement fixé à 25 dinars, et celui du pain arrêté à 8.5 DA/ la baguette ».

S’agissant de la menace de grève qui devait être menée par le Comité national des boulangers, le ministre fera savoir qu’une réunion regroupant les deux parties se tiendra la semaine prochaine afin « d’arriver à des solutions fiables et qui satisferaient les deux parties », a-t-il enchaîné. Pour ce qui est de la hausse des prix de l’huile, Djaaboub a rappelé que selon les normes et les règles du marché mondial (libre-échange), « les prix et les augmentations ne dépendent point de l’Etat », a-t-il encore ajouté.

Mammer Hentour, président du Comité national des boulangers, quant à lui, s’est montré surtout rassurant quant à l’éventualité de l’augmentation, des prix du pain. Il dira dans ce sens qu’ « une telle décision ne relève que du ministère, car c’est un produit (le pain) qui est subventionné et administré par l’Etat. Alors l’augmentation ou la non augmentation de son prix dépend exclusivement de l’Etat ». Quant à la prochaine réunion avec le ministre du Commerce, M. Hentour estime qu’elle apportera des résultats positifs pour les deux parties. « On attend toujours l’ouverture du dialogue et nous souhaitons renouer les discussions vers des résultats conséquents. Nous interpellons désormais le ministère pour une révision des prix en ce qui concerne la farine et le pain », a-t-il conclu.

Z. D.

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